J'enchaine dans ce sujet avec la présentation et ma critique commentée concernant le second tome de ce dytique :
Ce seront roman a été publié en française en septembre 2012 par la Black Library France.
Présentation :
==> LES ÉPÉES DE L'EMPEREUR : HELBORG de Chris Wraight.
L’Averland est en flammes. Une armée de cultistes se répand dans la cité corrompue d’Averheim. Le Grand Théogoniste Volkmar avance sur la capitale pour étouffer la rebellion dans l’oeuf avant qu’elle n’ait une chance de prendre des proportions incontrôlables. Schwarzhelm retourne sur le site de ses récentes batailles, où il retrouve Verstholen, son bras droit, alors qu’il tente d’échapper à des assassins cherchant à camoufler le complot qui se trame. Pendant ce temps, Kurt Helborg, Grand Marshall de la Reiksguard, se remet de ses blessures. Lui seul possède la force et le courage nécéssaires pour rallier les habitants d’Averland à sa cause et ramener la paix dans la province.
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- Ci-dessous la couverture française officielle :
- Ci-dessous, couverture originale en VO du roman :
Et voici ma critique commentée postée sur le
forum Black Librarium en date du 24 janvier 2013 :
J'ai enfin terminé le roman ce matin...
Pour faire bref, en guise d'introduction, il s'agit d'un bon roman.
Si le premier volet,
Schwarzhelm, était flamboyant et exubérant, la seconde partie de ce diptyque s'avère crépusculaire et introspective. Le récit est un peu longuet, mais la bataille finale, qui s'étale quand même sur plus de 120 pages, est exceptionnelle.
Dans ce tome il faut noter aussi la présence d'une guest star de luxe : Le Grand Théogoniste Volkmar, dont la personnalité et la prestance écrase en partie celles de Hellborg et Schwarzhelm. Ce roman aurait presque pu porter son nom tellement il est présent dans cet ouvrage, apportant dans son sillage une autre vision, moins militaire et
plus fanatique, des héros de l'Empire.
Quoiqu'il en soit tout ce beau monde se retrouve ensemble dans la baroud final et font plus que jamais preuve de la force et de leur puissance héroïque face à une situation des plus désespérée.
- Scénario et mise en scène = 2/5
Moins bigarrée que dans le premier volet, le synopsis est très linéaire et nous permet de suivre en parallèle plusieurs histoires mettant en scène les personnages forts du récit. Ces derniers se dévoilent dans toute leurs profondeurs psychologiques et gagnent en épaisseur. Mais cela manque d'actions sur les trois quart du roman car tout participe au mélodrame qui va se jouer à la fin.
A noter quand même que certaines questions laissées en suspense dans le premier tome sont expliquées dans le détail.
- Style et écriture = 3/5
Si l'écriture de Chris Wraight reste la même, et sa traduction reste de bonnes qualité (malgré les nombreuses coquilles et fautes d'orthographes qui parsèment le récit),
Helborg reste une histoire agréable à lire, sans ennui. Mais l'ensemble du texte aurait gagné à être raccourci d'une centaine de pages car certaines digressions n'apportent rien de précis si ce n'est à rajouter des couches supplémentaires à l'ambiance déjà sombre qui se dégage du roman.
- Intérêt fluffique = 3/5
Après les révélations faites dans le premier volet, la surprise n'est plus là et l'on en apprend pas plus qu'il n'a été dit. Seul Volkmar tire son épingle du jeu, voire même tire la couverture de l'histoire à lui... Tellement ce personnage est charismatique et imposant.
Sinon le Chaos n'est pas en reste dans le récit, il est omniprésent et étouffant, dégageant une atmosphère claustrophobe et très pesante. Les fans y trouveront à boire (du sang) et à manger (de la chair corrompue). Et puis le dieu sombre du Chaos mis en vedette s'est Slaanesh et ses démons, il y a de quoi en profiter.
- Appréciation personnelle = 3/5
Je ne vais pas dire que je me suis ennuyé à la lecture de ce second tome, loin de là, on apprend beaucoup de choses, mais le constat est là, ce fut un peu longuet. Pendant 400 pages l'auteur remet à plat ses personnages développés dans le premier volet, les approfondit, mais ces derniers ne se transcendent pas, ils ne font que gagner en épaisseur.
Heureusement la bataille finale d’Averheim arrive comme une récompense attendue, car elle est diablement bien mise en scène, fouillée et prenante, tout en s'étalant quand même sur plus de 100 pages. Une bataille apocalyptique et crépusculaire, imposant son auteur, Chris Wraight, comme un équivalent de Graham McNeill avec un sens de l'épique et des mises en scène d'affrontements de masse ou héroïques et individuelles d'anthologies.
Et quand en arrive à la dernière page du roman on reste agréablement surpris d'avoir lu une bonne histoire dans son ensemble, d'avoir été le témoin d'une page importante de l'histoire de l'Empire et du vieux monde.
Voilà, pour tout dire j'ai passé de très bons moment à la lecture de cette saga.
Ma note globale de 11/20 pour ce deuxième tome peut sembler très moyenne, mais il faut lire les deux romans l'un après l'autre pour les apprécier à leur juste valeur, car ils sont complémentaires et indissociable l'un de l'autre, comme le yin et le yang. D'un côté la flamboyance, de l'autre le crépusculaire. Deux aspects totalement indispensables à la compréhension de l'univers Warhammer Battle qui oscille depuis le début de son histoire entre ces deux extrêmes.
En conclusion,
Schwarzhelm et
Helborg sont un diptyque très représentatif de l'ambiance de Warhammer, vue du côté de l'Empire et du Chaos s'entend, mais d'une lecture indispensable pour qui s'intéresse à cet univers qui, s'il peut paraître simpliste pour certains, n'en est pas moins d'une richesse inestimable.