Les Empires Post-Humains de l'Age Terminal
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 [Le Livre de Poche] La mort est mon métier de Robert Merle

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Le Sénéchal
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Le Sénéchal


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MessageSujet: [Le Livre de Poche] La mort est mon métier de Robert Merle   [Le Livre de Poche] La mort est mon métier de Robert Merle Icon_minitimeDim 28 Avr - 8:03

==> La mort est mon métier, Robert Merle, 1952, 448 pages.

[Le Livre de Poche] La mort est mon métier de Robert Merle La-mor10

Résumé:
Citation :
Rudolf Lang est en 1913 un jeune allemand de 13 ans vivant à un en Allemagne dans une famille modeste mais dont l’autorité familiale est très puissante. Le père de Rudolf a décidé qu’il devra devenir prêtre lorsqu’il en aura l’âge. Mais il ne veut aucunement entre dans le clergé mais plutôt entrer dans l’armée. Il fait donc quelques fugues et essaie déprendre des transports pour aller au front de la première Guerre Mondiale. Le problème c’est qu’il faut avoir seize ans et il est donc renvoyé chez lui. Le père décède en 1914 et c’est donc Rudolf le seul homme de la famille qui doit prendre la direction. Il s’engage à la Croix Rouge pour soigner les blessés de la guerre. Là il fait la connaissance d’un officier et il lui fait part de son vœu d’entrer dans l’armée alors qu’il n’a encore que 15 ans. Cet officier accepte et après son entier rétablissement fait partir ses hommes dont Rudolf sur le front. Après la fin de la guerre comme l’Allemagne n’avait
le droit de n’avoir que 100 000 militaires, Rudolf doit redevenir un civil, et pour vivre, il enchaîne petits travaux sur petits travaux. Finalement il obtient une ferme et y vit assez bien. Là il découvre le Parti nazi et s’y engage. Puis après une lente ascension dans les échelons hiérarchiques du Parti, il est contacté par le Reichsführer Himmler qui lui demande s’il veut se charger de régler le problème Juif en Europe (la Solution Finale) et lui propose un terrain près de la Commune d’Auschwitz en Pologne. Rudolf, après maintes hésitations, accepte...
L’histoire du livre est tirée de faits réels : Rudolf Lang a existé. Il s’appelait en réalité Rudolf Hoess et il était le créateur et un des commandants du camp d’Auschwitz. La première partie du livre est une « reconstruction » de sa vie de d’après les résumés des entretiens du psychologue américain Gilbert avec Rudolf Hoess dans sa cellule, lors des procès de Nuremberg. La seconde partie, où Robert Merle dit lui-même dans la préface qu’il a véritablement fait œuvre d’historien, en retraçant la mise au point d’Auschwitz d’après les documents du procès de Nuremberg.

Un excellent roman qui se rapproche particulièrement bien de la réalité. Un livre assez lourd dans le sens où l'on sent que le personnage principal n'est pas foncièrement mauvais, antisémite certes (c'était normal à l'époque d'autant que l'Allemagne avait perdu la guerre), ni enclin à massacrer des juifs par milliers, au départ mais que les événements vont le forcer à prendre des décisions qui vont avoir des conséquences catastrophiques.
Ce qui est très intéressant dans ce roman, c'est de découvrir la jeunesse d'un allemand dans cette période de crise et de défaite des années 20-30 et ce qui l'a mené à finir commandant d'un camp d'extermination. La première chose qu'il dit pour sa défense est qu'il n'a fait qu'obéir aux ordres, et cela se révèle vrai car il s'occupe de son camp un peu comme un PDG s'occupe de sa boîte, sans se soucier de qui que ce soit mais sans prendre plaisir aux malheurs de ses prisonniers.
Les autres personnages sont assez succincts et superficiels en dehors du principal mais ce n'est pas un problème puisque le roman se concentre exclusivement sur sa vie et sa carrière de SS.
En bref, un roman à lire pour tenter de saisir (au moins un minimum) la folie de ces gens pour qui la mort était leur métier.
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